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3e Lien : un projet qui ne passe pas!

3e Lien : un projet qui ne passe pas!

Le « 3e lien » est un projet d’infrastructure visant à créer un troisième lien routier majeur entre la rive nord et la rive sud de la région de Québec. Conçu pour faciliter la circulation et réduire la congestion routière dans la région, le projet a été au cœur de la dernière campagne électorale au Québec.

À ce jour, plusieurs options ont été étudiées pour la réalisation du 3e lien, mais aucune solution spécifique n’a été officiellement choisie. Différents tracés et modes de transport ont été proposés, y compris des ponts, des tunnels et des voies réservées au transport en commun.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le troisième lien a fait couler beaucoup d’encre au cours des derniers mois. La très grande majorité des Québécois (80 %) en ont entendu parler (c’est plus que ChatGPT), proportion qui atteint 99 % dans la grande région de Québec. Qu’en est-il de l’appui au projet?

Dans sa nouvelle version verte, axée sur le transport en commun, la moitié des Québécois s’y opposent. L’opposition atteint 70 % dans la grande région de Québec. Cette opposition ne doit pas être interprétée pour autant comme un plaidoyer contre l’environnement. Voyons-y plutôt un mélange de déception en réaction à l’abandon du projet initial comportant un lien autoroutier, qui faisait l’affaire de plusieurs, et un besoin d’être convaincu de la pertinence du projet.

Il y a donc encore beaucoup de pain sur la planche pour un projet qui bat de l’aile depuis le début. L’avenir nous dira quel sort on y réservera. En attendant, les Québécois devront continuer d’emprunter les ponts, en admirant la majesté du fleuve au passage.

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ChatGPT : une technologie qui séduit les jeunes!

ChatGPT : une technologie qui séduit les jeunes!

L’intelligence artificielle (IA) est une technologie qui a connu des avancées majeures au cours des dernières années, et l’un des exemples les plus marquants de cette évolution est l’introduction de ChatGPT. Ce robot a été conçu pour interagir avec les utilisateurs de manière naturelle et conversationnelle.

Grâce à sa capacité à traiter un grand nombre de données et à fournir des réponses instantanées, ChatGPT est rapidement devenu un outil utilisé par des milliers de personnes au quotidien. Nous avons donc voulu sonder la population québécoise afin de comprendre et d’analyser le rapport qu’ils entretiennent avec l’outil. Notre sondage se basait sur un échantillon de 1077 répondants québécois et a été réalisé du 8 au 15 mai 2023.

Notre enquête a révélé que la moitié des Québécois (50 %) ont déjà entendu parler de ChatGPT. Le taux d’utilisation de celui-ci se chiffre à 18 %, ce qui signifie que la majorité des Québécois n’en ont pas encore une expérience concrète.

Nous avons également constaté que l’utilisation du robot conversationnel augmente à 40 % chez les 18-34 ans, un résultat qui s’explique par le fait que les jeunes sont plus à l’aise avec l’utilisation des outils numériques et plus ouverts à l’adoption de nouvelles technologies.

Il y a donc clairement un fossé générationnel à l’œuvre ici. En effet, que ce soit pour la notoriété ou le taux d’utilisation, les résultats diffèrent considérablement entre les plus jeunes et les moins jeunes. À titre d’exemple, seulement 3 % des 65 ans ou plus ont utilisé ChatGPT.

Les Québécois se montrent prudents en ce qui concerne le développement et la progression de l’intelligence artificielle. Faisant écho à plusieurs avertissements d’experts dans les médias au cours des derniers mois, près du quart des Québécois (23 %) désapprouvent sa progression et plus du tiers (37 %) a refusé de prendre position. Seulement 10 % des Québécois ont exprimé un appui catégorique à son développement et à sa progression. Cela dit, rassurez-vous, ce texte a entièrement été écrit par des humains!

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Un été occupé en vue pour l’industrie touristique

Un été occupé en vue pour l’industrie touristique

Les vacances représentent une période privilégiée de l’année où il est possible de sortir de la routine quotidienne et de prendre une pause bien méritée. Néanmoins, au regard de la conjoncture économique, de plus en plus de ménages décident de lier les cordons de leurs bourses afin de profiter de la période estivale sans se ruiner. Afin d’identifier les destinations envisagées par les Québécois pour leurs vacances d’été, nous avons effectué un sondage auprès de 1 089 personnes du 1er au 7 mai.

Notre sondage a démontré que près de la moitié des Québécois (47 %) envisagent le Québec pour leurs vacances estivales, ce qui place la belle province loin devant toutes les autres destinations. Ce choix est motivé notamment par une conjoncture économique défavorable, avec une inflation élevée (4,3 % en mars au Canada) et certainement par les nombreux attraits de la province, qui ont de quoi faire rêver!

Par ailleurs, une proportion non négligeable de Québécois prévoient un voyage à l’extérieur de la province. Trois destinations ressortent du lot : les États-Unis (11 %), l’Europe (9 %), et le reste du Canada (9 %). L’Amérique latine est dans les plans de 5 % des Québécois.

De plus, l’analyse de l’ensemble des destinations envisagées nous permet de conclure qu’au moins 15 % des Québécois prendront leur envol cet été. Enfin, notons que tous ces résultats concordent avec ceux de l’étude annuelle réalisée par le CAA en 2022. Il n’y a donc pas d’évolution majeure prévisible par rapport à l’été dernier. Un été chaud s’annonce pour l’industrie touristique québécoise.

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Les facteurs déterminants de l’expérience employé : un sondage exclusif SOM-Lafrenière

Les facteurs déterminants de l’expérience employé : un sondage exclusif SOM-Lafrenière

L’intérêt pour l’expérience employé ne faiblit pas : il ne se passe pas une semaine sans qu’une industrie fasse les manchettes pour la pénurie de main-d’œuvre ou encore qu’une entreprise expose ses pratiques novatrices pour la contrer.

Si l’expérience employé (Employee Experience – EX) peut effectivement faire la différence pour attirer et retenir les talents, elle est également un ingrédient indissociable de l’expérience client (Customer Experience – CX).

À ce propos, notre partenaire Daniel Lafrenière, bien connu dans le «petit monde» du CX québécois, lance un tout nouvel ouvrage qui aborde cette question de tous les côtés. Dans De kessé l’expérience employé?, Daniel explique comment prendre soin de vos employés les conduit à prendre soin de vos clients… qui les conduit à vous rester fidèles et à être des ambassadeurs de votre marque!

L’équation est peut-être simple de prime abord, mais les éléments qui constituent l’expérience employé sont nombreux et ne revêtent pas la même importance pour tous. Dans une enquête exclusive élaborée en collaboration avec Daniel, nous avons hiérarchisé diverses composantes de l’expérience selon qu’elles peuvent mener un employé à quitter son emploi.

Télécharger le rapport sommaire des résultats

Un salaire inférieur aux attentes : attention, danger!

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Les entreprises doivent-elles être présentes sur les réseaux sociaux? Sondage auprès des internautes

Les entreprises doivent-elles être présentes sur les réseaux sociaux? Sondage auprès des internautes

Récemment, je dévoilais à Québec les résultats de notre récente étude sur les médias sociaux devant des membres de l’association des MBA : Réseaux sociaux et entreprises, y a-t-il un « match » possible?

Voici en vrac 10 résultats dévoilés (présentation complète plus bas) :

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Sénat : statu quo ou négociations constitutionnelles? Poser les bonnes questions.

Sénat : statu quo ou négociations constitutionnelles? Poser les bonnes questions.

Trouver les bonnes questions! C’est certainement l’un des aspects les plus stimulants du travail de sondeur.

Un univers de questions possibles s’offre à nous quand on entreprend l’écriture d’un questionnaire… et il faut choisir dans cet univers un échantillon de questions qui permettront de bien circonscrire notre objet d’étude.

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Fidélisation de la clientèle | 10 ans plus tard, que penser du Net Promoter Score (NPS)?

Fidélisation de la clientèle | 10 ans plus tard, que penser du Net Promoter Score (NPS)?

Client(NPS)C’est en décembre 2003 que l’on entend parler pour la première fois du Net Promoter Score (taux net de recommandation), par l’entremise d’un article paru dans le Harvard Business Review et signé par le déjà célèbre Fredrick Reichheld.

Qu’est-ce que le Net Promoter Score (NPS)?

L’idée de départ était d’évaluer la fidélité d’un client à une entreprise, une marque ou un produit, à travers sa propension à la recommander. Partant de là, Reichheld a cherché les corrélations entre les réponses à une question traditionnellement posée dans les enquêtes de satisfaction : « How likely is it that you would recommend our company to a friend or colleague? » et les performances économiques de l’entreprise.

NetPromoterScoreScaleIl en a déduit que la différence entre le pourcentage de promoteurs (notes de 9 ou 10 sur l’échelle de 0 à 10) d’une marque et celui des détracteurs (notes de 0 à 6) était directement liée au développement de l’entreprise. C’est ce qu’il a appelé le Net Promoter Score (NPS). Selon ses recherches, en agissant sur les leviers qui permettent d’augmenter le NPS, on obtiendrait systématiquement une croissance rentable.

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Sondage SOM : perceptions des immigrants et Charte des valeurs québécoises

Sondage SOM : perceptions des immigrants et Charte des valeurs québécoises

Loupe-graphique2Tout a commencé lorsque je faisais ma veille hebdomadaire pour repérer les articles intéressants de la semaine. Je suis tombée sur cet article de Mick P. Couper qui, bien que ce ne soit pas son objectif premier, porte sur les perceptions de la population néerlandaise à l’égard des immigrants.

En voyant les 10 énoncés utilisés par l’auteur, je me suis dit: «Que voilà des questions intéressantes à poser aux internautes québécois, en particulier dans le contexte de la Charte des valeurs québécoises

Le sondage était donc lancé… Or, voilà qu’une station de radio bien connue a eu vent, par un répondant, des questions posées. Aussi, bien que le sondage n’était pas nécessairement destiné à être publié, l’intérêt suscité par les dites questions nous a pratiquement forcé la main…! Voici donc les résultats tant attendus.

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Questionnaire : le principe de rotation aléatoire

Questionnaire : le principe de rotation aléatoire

Arrows chartAux étapes de la conception et de la programmation d’un questionnaire, nous recommandons souvent, lorsque l’outil de mesure s’y prête, la rotation aléatoire des questions ou des choix de réponses. Ce principe s’applique tant pour les sondages téléphoniques que pour les sondages en ligne.

Comme j’ai eu à justifier plusieurs fois cette recommandation dernièrement, j’ai décidé d’en discuter ici : pourquoi opter pour la rotation aléatoire des questions et choix de réponses? Quelles formes peut prendre cette rotation?

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