Author: Julie Fortin

Les télécoms, bête noire de l’expérience client? 

Les télécoms, bête noire de l’expérience client? 

Cet article est le premier d’une série sur les NPS par industrie au Québec. Le Net Promoter Score – ou Indice de recommandation client (IRC) en français – est un indicateur largement utilisé dans les entreprises et pour lequel il existe de nombreux « benchmarks ». Il est toutefois souvent difficile de trouver des mesures étalons qui reflètent la réalité québécoise. Aujourd’hui, on parle des télécommunications.  

Une industrie importante au Québec 

Au Québec, l’industrie des télécommunications emploie près de 27 000 personnes et génère des recettes de plus de 13 milliards de dollars (source : MEIE). Dès lors qu’on souhaite avoir accès à internet ou à des services de téléphonie ou de télédiffusion, il faut passer par une compagnie de télécommunication. C’est donc une activité qui touche presque tous les ménages québécois, en plus de l’ensemble des entreprises. Alors que quelques gros joueurs sont propriétaires des réseaux, la déréglementation du secteur a favorisé l’arrivée de nouveaux fournisseurs de services qui, normalement, auraient dû stimuler la concurrence et, par le fait même, améliorer l’expérience client.  

Une des pires expériences client 

Malheureusement, cet effet tarde à se faire sentir : le secteur des télécommunications arrive en queue de peloton de notre palmarès, avec un très faible NPS de 3. C’est donc dire que l’on compte presque autant de détracteurs que de promoteurs. Les jeunes (18-34 ans) sont particulièrement critiques de leur fournisseur, avec un NPS négatif de -23! L’expérience client en télécommunications aurait même tendance à se dégrader, si on en croit les perceptions des Québécois : 21 % d’entre eux estiment qu’elle est moins bonne qu’il y a un an.  

Que se passe-t-il donc? Un rapide coup d’œil aux États-Unis montre une situation nettement plus favorable selon une première source (NPS de 31), bien que là aussi les télécommunications se retrouvent au bas du classement. Les données 2023 de Qualtrics différencient quant à elles les services de télévision et internet (NPS de 9) des services sans fil (NPS de 21). Par rapport à d’autres pays, le marché canadien serait notamment plus concentré, ferait face à des défis géographiques et démographiques plus importants (grand territoire, faible densité), menant à une tarification plus élevée (source : Radio-Canada). Voilà qui n’aide sûrement pas.  

Les principales critiques 

Le coût élevé des services offerts par leur compagnie de télécommunication est d’ailleurs l’une de principales critiques des Québécois interrogés. Ils estiment que la prestation n’est pas à la hauteur du prix payé; certains évoquant même carrément une « arnaque ». Les erreurs de facturation récurrentes ajoutent à la frustration.   

D’autres reproches ou irritants mentionnés par la population expliquent le faible NPS de cette industrie : 

  • La lenteur des réponses et l’attente prolongée pour obtenir de l’aide;  
  • La complexité du parcours client, y compris le besoin de parler à plusieurs personnes pour résoudre un problème;  
  • La méconnaissance des produits et services offerts par le personnel; 
  • Une barrière linguistique qui cause des problèmes de compréhension mutuelle; 
  • La robotisation – et la dépersonnalisation – du service client.    

Il faut agir, vite! 

Le faible score NPS et les irritants parfois majeurs qui sont soulevés par la clientèle de l’industrie des télécommunications indiquent un besoin urgent d’agir sur plusieurs fronts pour améliorer l’expérience : transparence dans la tarification et la facturation, efficacité des processus, réactivité du service et communications sont autant de chantiers auxquels il serait souhaitable de s’attaquer sans tarder.  

Surveillez les prochains billets qui aborderont d’autres secteurs d’activité. Encore à venir (pas nécessairement dans cet ordre!) : arts et spectacles, assurances, commerce de détail, épicerie, automobile, hébergement touristique, restauration, services bancaires, transport aérien, travaux de rénovation.  

Méthodologie du sondage 

Ce sondage en ligne a été réalisé du 24 au 30 mai 2024 auprès de 695 adultes québécois francophones. L’échantillon a été tiré du panel Or de SOM, lequel est constitué essentiellement d’individus recrutés de façon aléatoire par téléphone (fixe et cellulaire); il s’agit donc d’un échantillon probabiliste. Les données ont été pondérées pour refléter au mieux les caractéristiques de la population selon l’âge, le genre, la taille du ménage, la scolarité, la proportion d’adultes propriétaires et la région. La marge d’erreur maximale, pour l’ensemble des répondants, est de +/- 4,2 %, 19 fois sur 20.  

Les tendances 2024 dans l’industrie de la recherche 

Les tendances 2024 dans l’industrie de la recherche 

Que nous réserve l’industrie de la recherche en 2024? Sans verser dans l’ésotérisme des grandes prédictions, voici quelques tendances et réflexions pour accompagner votre début d’année, que SOM vous souhaite bonne, heureuse… et remplie de belles données!

L’intelligence artificielle n’a pas fini de faire parler d’elle

Décortiquée sur toutes les tribunes en 2023, l’IA poursuivra ses avancées dans tous les secteurs d’activité, incluant celui de la recherche marketing et sociale. Certains parlent de la plus grande révolution de notre industrie depuis l’arrivée d’internet, allant même jusqu’à envisager des « répondants artificiels », voire la mort de l’expertise en recherche. Il est vrai que l’IA aura des impacts importants sur nos outils de travail, nos méthodes et processus ainsi que sur les compétences recherchées dans nos équipes, mais l’expertise des professionnels en recherche restera très demandée.

Le grand retour de « l’humain »

De façon paradoxale, l’intelligence naturelle sera elle aussi très recherchée en 2024! Cette année s’inscrit encore dans une ère post pandémique caractérisée par un retour progressif des contacts humains. Ainsi, les méthodes de collecte des données en personne – comme les groupes de discussion, les entrevues individuelles en profondeur, les tests utilisateurs en laboratoire ou encore les expériences sur site – font un grand retour. Sans renier la recherche en ligne, on voudra dans certains contextes réunir du « vrai monde » dans une « vraie salle »!

EDI, un acronyme à retenir

Plus que jamais – et c’est heureux – on se préoccupera d’équité, de diversité et d’inclusion (EDI) en 2024. C’est vrai dans nos organisations, où l’on veut appliquer les principes de l’EDI à l’interne pour optimiser l’expérience employé, mais aussi chez nos clients, qui cherchent à comprendre et à inclure les besoins et attentes de tous les consommateurs, incluant ceux issus de la diversité. Or, c’est un grand défi en recherche, puisque les minorités sont généralement et, j’oserais dire, « systémiquement » sous-représentées, dans les panels en particulier. Il y a là grande matière à réflexion pour l’année à venir.

Une intégration de plus en plus poussée des « expériences »

Parler de l’expérience client fait très 2022. En 2023, on a souvent parlé conjointement d’expérience client et d’expérience employé. En 2024, l’intersection entre toutes les « expériences » s’élargit : on fait maintenant davantage de lien entre l’expérience de marque (BX pour Brand Experience), l’expérience client globale (CX pour Customer Experience) ou numérique (UX pour User Experience), l’expérience employé (EX pour Employee Experience) et l’expérience produits et services (PX pour Product Experience). Bref, les entreprises innovantes créent des programmes intégrés de mesure et de gestion de l’expérience.

La mesure de l’expérience patient très attendue au Québec

En parallèle, on voit monter une préoccupation très forte pour la mesure de l’expérience patient, reconnue comme un intrant important dans l’évaluation de la qualité des soins de santé. Dans le contexte de la réforme Dubé, on s’attendrait minimalement à ce que le Québec suive l’exemple de l’Ontario : depuis janvier 2023, les hôpitaux ontariens ont en effet graduellement adopté et implanté une démarche de mesure de l’expérience patient. En partenariat avec Qualtrics, leader mondial en solutions numériques de gestion de l’expérience, SOM est fière d’avoir activement contribué au succès de ce projet d’envergure.

Les émotions continuent de mener le monde

Qui dit expérience dit également… émotions. Si la recherche marketing s’est depuis toujours intéressée aux émotions générées par les produits, contenus et expériences, les techniques se raffinent. En 2023, SOM s’est associée à la start-up RE-AK pour mener des expérimentations sur l’analyse émotionnelle et cognitive des données biométriques d’expérience. C’est à suivre en 2024!

Un contexte économique incertain

Sans vouloir terminer ce billet sur une fausse note, on ne peut oublier les mises à pied massives qui ont eu lieu dans certains secteurs ces derniers mois. Un tel contexte mène généralement à deux tendances inverses : il y a, d’une part, les entreprises qui coupent les budgets de recherche au risque de prendre du retard par rapport à la concurrence et, d’autre part, celles qui continuent d’investir en recherche et en gestion de l’expérience pour tenter de tirer leur épingle du jeu.

Et vous, de quel côté êtes-vous?

Adapter l’expérience employé selon les besoins : un défi nécessaire

Adapter l’expérience employé selon les besoins : un défi nécessaire

« Ce que l’on croit important pour un employé n’est pas nécessairement ce qui est important pour lui. […] Les travailleurs étant des personnes, ils sont par définition uniques. Tenter de les faire entrer dans le même moule n’est pas sans risques. »

Daniel Lafrenière, De kessé l’expérience employé?, p. 159.

En effet, le sondage exclusif SOM-Lafrenière (partie 1, partie 2) mené auprès de plus de 1 000 travailleurs québécois montre plusieurs différences en matière d’expérience employé, en particulier selon certaines caractéristiques de l’emploi. En voici un aperçu non exhaustif.

Personnel en contact avec la clientèle : Le manque de reconnaissance au travail affecte tout particulièrement le personnel de première ligne, beaucoup plus en fait que les employés qui ne tiennent pas ce rôle. La reconnaissance semble ainsi tirer sa source autant de la clientèle que de l’organisation… avis aux clients grognons! 

Employés à temps partiel : Les employés à temps partiel sont moins sensibles au salaire que ceux à temps plein. En fait, ils accordent plus d’importance à l’horaire de travail qu’au salaire. Comme quoi la flexibilité qui vient souvent avec le temps partiel est un élément recherché.  

Ouvriers, manutentionnaires ou journaliers : Chez les gens qui occupent des emplois de cette catégorie, l’espace de travail inadapté arrive en tête des facteurs les plus irritants, suivi des horaires de travail.

Personnel technique :  Les individus qui travaillent comme technicien ou qui détiennent un diplôme d’études collégiales sont particulièrement sensibles au salaire, beaucoup plus que toutes les autres catégories d’emploi.

Personnel d’encadrement : Les cadres carburent surtout à la reconnaissance et à l’autonomie; ils sont par ailleurs plus sensibles à la nature des tâches et souhaitent une réelle progression. Le salaire n’a que peu d’impact sur la décision de quitter un emploi.

Employés insatisfaits : Les travailleurs insatisfaits de leur emploi actuel sont particulièrement contrariés par le manque de reconnaissance et la lourdeur de la charge de travail, des irritants qui s’avèrent beaucoup plus déterminants que le salaire dans ces cas particuliers. Ils se distinguent par ailleurs des employés satisfaits par une plus grande sensibilité au leadership inspirant.

Comment est vécue l’expérience employé chez vous? Quels facteurs sont les plus susceptibles de bonifier l’expérience de vos employés? Pour le savoir, il faut d’abord et avant tout… leur demander. Pour mettre en place une démarche structurée de mesure et de gestion de l’expérience employé, n’hésitez pas à nous contacter

À lire sur le même thème :

 

Comment faire fuir votre plus précieuse «ressource», ou les principaux irritants de l’expérience employé (suite)

Comment faire fuir votre plus précieuse «ressource», ou les principaux irritants de l’expérience employé (suite)

Au-delà d’un salaire qui ne correspond pas aux attentes, quels sont, selon vous, les éléments les plus irritants de l’expérience employé? Nous reprenons aujourd’hui notre discussion sur les résultats d’un sondage exclusif SOM-Lafrenière (PDF) dans la foulée du lancement du nouvel ouvrage De kessé l’expérience employé? de l’ami Daniel

La « microgestion » : une plaie!

Que pensez-vous d’un supérieur immédiat qui surveille étroitement tout ce que vous faites au boulot ou qui regarde constamment par-dessus votre épaule? Cette « microgestion » fait partie du top 3 des irritants pour presque tous les travailleurs, à l’exception des ouvriers ou journaliers. Le personnel de cette catégorie d’emploi est plus irrité encore – on le comprendra – par des considérations propres à ce type de travail, comme un environnement de travail inadapté (sale, trop chaud, trop froid) ou un horaire atypique.

L’amour (ou non!) du travail

Choisis un travail que tu aimes et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie! Cette citation souvent attribuée à Confucius illustre l’un des irritants importants du travail moderne : la réalisation de tâches pour lesquelles on a aucun intérêt. Si on peut s’attendre à effectuer certaines tâches qui plaisent moins dans un milieu de travail, surtout dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, cela peut vite devenir un facteur décisif dans la décision de quitter un emploi.

Le manque de reconnaissance

Ce n’est pas nouveau, les travailleurs ont besoin de sentir que leur travail est reconnu à sa juste valeur. Sinon, cela peut devenir une frustration assez importante pour les décider à quitter leur emploi. D’ailleurs, chez les travailleurs qui se disent actuellement insatisfaits de leur emploi, le manque de reconnaissance est l’ennemi – lire l’irritant – numéro 1.

Et le télétravail dans tout ça?

L’impossibilité de faire du télétravail n’est pas déterminante dans la décision de quitter un emploi; le télétravail serait ainsi davantage un facteur attractif que répulsif. Il demeure toutefois un facteur plus important pour les employés dont le travail consiste essentiellement à être derrière un écran et pour ceux qui font déjà l’expérience du télétravail.

Parfaire notre connaissance de l’expérience employé ne peut qu’être bénéfique pour les entreprises, puisqu’il s’agit, entre autres, d’un intrant direct à une bonne expérience client. Comme le disait Daniel Lafrenière hier dans Les Affaires : «Pas d’expérience employé, pas d’expérience client»! L’équation est simple.

À lire sur le même thème :

 

Les facteurs déterminants de l’expérience employé : un sondage exclusif SOM-Lafrenière

Les facteurs déterminants de l’expérience employé : un sondage exclusif SOM-Lafrenière

L’intérêt pour l’expérience employé ne faiblit pas : il ne se passe pas une semaine sans qu’une industrie fasse les manchettes pour la pénurie de main-d’œuvre ou encore qu’une entreprise expose ses pratiques novatrices pour la contrer.

Si l’expérience employé (Employee Experience – EX) peut effectivement faire la différence pour attirer et retenir les talents, elle est également un ingrédient indissociable de l’expérience client (Customer Experience – CX).

À ce propos, notre partenaire Daniel Lafrenière, bien connu dans le «petit monde» du CX québécois, lance un tout nouvel ouvrage qui aborde cette question de tous les côtés. Dans De kessé l’expérience employé?, Daniel explique comment prendre soin de vos employés les conduit à prendre soin de vos clients… qui les conduit à vous rester fidèles et à être des ambassadeurs de votre marque!

L’équation est peut-être simple de prime abord, mais les éléments qui constituent l’expérience employé sont nombreux et ne revêtent pas la même importance pour tous. Dans une enquête exclusive élaborée en collaboration avec Daniel, nous avons hiérarchisé diverses composantes de l’expérience selon qu’elles peuvent mener un employé à quitter son emploi.

Télécharger le rapport sommaire des résultats

Un salaire inférieur aux attentes : attention, danger!

Lire la suiteLire la suite

Les femmes PDG seraient plus crédibles que les hommes occupant la même position

Les femmes PDG seraient plus crédibles que les hommes occupant la même position

Montréal, le 23 juin 2021

Un sondage réalisé à la fin du mois de mai dernier par SOM à travers la province et commandé par l’Institut de la crédibilité révèle que les femmes présidentes et directrices générales (PDG) seraient perçues comme étant plus crédibles que les hommes. Les résultats de cette étude nous éclairent aussi sur les facteurs qui contribuent à construire une crédibilité stable pour les gestionnaires, avec un retour sur investissement pour l’organisation dirigée.

Lire la suiteLire la suite

Sondage : une majorité de Québécois en faveur du port du masque dans les lieux publics et dans les avions

Sondage : une majorité de Québécois en faveur du port du masque dans les lieux publics et dans les avions

Pendant que 98 % des Québécois et Québécoises se lavent les mains au savon et que 95 % respectent les 2 mètres de distance entre les personnes, 79 % sont en faveur d’une recommandation gouvernementale du port du masque dans les lieux publics, tels que les épiceries, pharmacies et dans la rue, et 91 % sont favorables au port du masque obligatoire dans les avions.

Lire la suiteLire la suite

Netgain 2014 | Études de cas et nouvelles méthodes

Netgain 2014 | Études de cas et nouvelles méthodes

MRIA-ARIM_logoLe 10 avril dernier se tenait, à Montréal, le Netgain 2014 (voir la programmation PDF) organisé par l’Association de la recherche et de l’intelligence marketing (ARIM), section du Québec.

Une journée que j’ai trouvé particulièrement enrichissante sur le plan des contenus et des rencontres. Voici quelques-unes de mes impressions sur chacune des conférences.

Lire la suiteLire la suite

L’utilisation des appareils mobiles pour participer aux sondages

L’utilisation des appareils mobiles pour participer aux sondages

Téléphone-tablette2En décembre dernier, le CEFRIO annonçait une «montée en flèche» de la mobilité au Québec : 44 % des adultes québécois possèderaient un téléphone mobile intelligent et 25 %, une tablette numérique.

Il n’est donc pas surprenant de constater que de plus en plus d’internautes utilisent leur appareil mobile pour répondre à des sondages en ligne. À titre d’exemple, dans un sondage récent sur les cartes de souhaits, 20 % des répondants ont rempli le sondage à l’aide d’un appareil mobile, soit 11 % avec un téléphone et 9 % avec une tablette.

À elles seules, ces données montrent l’importance d’adapter le design des questionnaires aux différents appareils. Elles sont toutefois appuyées par plusieurs études sur le sujet.

Lire la suiteLire la suite

La fidélité électronique : les consommateurs sont-ils fidèles à votre site internet?

La fidélité électronique : les consommateurs sont-ils fidèles à votre site internet?

E-commerce3En marketing, on est habitué à parler de fidélité : fidélité à une marque, à un produit, à une entreprise. Mais qu’en est-il de la fidélité électronique? Êtes-vous fidèle à un site internet commercial?

Connaissez-vous les facteurs déterminants d’une telle fidélité? Et les conséquences? Voilà des questions auxquelles se sont intéressés Toufaily, Ricard et Perrien dans un article paru dans le Journal of Business Research*.

Lire la suiteLire la suite