Les facteurs déterminants de l’expérience employé : un sondage exclusif SOM-Lafrenière
L’intérêt pour l’expérience employé ne faiblit pas : il ne se passe pas une semaine sans qu’une industrie fasse les manchettes pour la pénurie de main-d’œuvre ou encore qu’une entreprise expose ses pratiques novatrices pour la contrer.
Si l’expérience employé (Employee Experience – EX) peut effectivement faire la différence pour attirer et retenir les talents, elle est également un ingrédient indissociable de l’expérience client (Customer Experience – CX).
À ce propos, notre partenaire Daniel Lafrenière, bien connu dans le «petit monde» du CX québécois, lance un tout nouvel ouvrage qui aborde cette question de tous les côtés. Dans De kessé l’expérience employé?, Daniel explique comment prendre soin de vos employés les conduit à prendre soin de vos clients… qui les conduit à vous rester fidèles et à être des ambassadeurs de votre marque!
L’équation est peut-être simple de prime abord, mais les éléments qui constituent l’expérience employé sont nombreux et ne revêtent pas la même importance pour tous. Dans une enquête exclusive élaborée en collaboration avec Daniel, nous avons hiérarchisé diverses composantes de l’expérience selon qu’elles peuvent mener un employé à quitter son emploi.
Un salaire inférieur aux attentes : attention, danger!
Parmi les constats principaux, on observe que le salaire est un élément basique incontournable : ce n’est pas à cause de lui qu’on aime son travail, mais s’il ne correspond pas aux attentes, il est le facteur le plus irritant parmi ceux présentés. Dans le contexte inflationniste actuel, il est certainement la source de plusieurs départs.
Le salaire est un élément critique pour toutes les catégories d’emploi, à l’exception des cadres, pour qui l’élément arrive en milieu de peloton. Les techniciens se démarquent pour être particulièrement sensibles au salaire. C’est aussi plus important pour les employés à temps plein que les employés à temps partiel.
Les données ne sont pas influencées par le revenu gagné : ce n’est donc pas le salaire en soi qui est problématique, mais plutôt la perception d’obtenir une rémunération qui reflète ses attentes et ses compétences. Notons par ailleurs que les attentes à cet égard semblent moins élevées dans les petites entreprises (moins de 50 employés).
Quels sont les autres éléments les plus susceptibles de pousser vos employés vers la sortie? La suite ce jeudi!
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