Category: Dossier : expérience employé (EX)

Adapter l’expérience employé selon les besoins : un défi nécessaire

Adapter l’expérience employé selon les besoins : un défi nécessaire

« Ce que l’on croit important pour un employé n’est pas nécessairement ce qui est important pour lui. […] Les travailleurs étant des personnes, ils sont par définition uniques. Tenter de les faire entrer dans le même moule n’est pas sans risques. »

Daniel Lafrenière, De kessé l’expérience employé?, p. 159.

En effet, le sondage exclusif SOM-Lafrenière (partie 1, partie 2) mené auprès de plus de 1 000 travailleurs québécois montre plusieurs différences en matière d’expérience employé, en particulier selon certaines caractéristiques de l’emploi. En voici un aperçu non exhaustif.

Personnel en contact avec la clientèle : Le manque de reconnaissance au travail affecte tout particulièrement le personnel de première ligne, beaucoup plus en fait que les employés qui ne tiennent pas ce rôle. La reconnaissance semble ainsi tirer sa source autant de la clientèle que de l’organisation… avis aux clients grognons! 

Employés à temps partiel : Les employés à temps partiel sont moins sensibles au salaire que ceux à temps plein. En fait, ils accordent plus d’importance à l’horaire de travail qu’au salaire. Comme quoi la flexibilité qui vient souvent avec le temps partiel est un élément recherché.  

Ouvriers, manutentionnaires ou journaliers : Chez les gens qui occupent des emplois de cette catégorie, l’espace de travail inadapté arrive en tête des facteurs les plus irritants, suivi des horaires de travail.

Personnel technique :  Les individus qui travaillent comme technicien ou qui détiennent un diplôme d’études collégiales sont particulièrement sensibles au salaire, beaucoup plus que toutes les autres catégories d’emploi.

Personnel d’encadrement : Les cadres carburent surtout à la reconnaissance et à l’autonomie; ils sont par ailleurs plus sensibles à la nature des tâches et souhaitent une réelle progression. Le salaire n’a que peu d’impact sur la décision de quitter un emploi.

Employés insatisfaits : Les travailleurs insatisfaits de leur emploi actuel sont particulièrement contrariés par le manque de reconnaissance et la lourdeur de la charge de travail, des irritants qui s’avèrent beaucoup plus déterminants que le salaire dans ces cas particuliers. Ils se distinguent par ailleurs des employés satisfaits par une plus grande sensibilité au leadership inspirant.

Comment est vécue l’expérience employé chez vous? Quels facteurs sont les plus susceptibles de bonifier l’expérience de vos employés? Pour le savoir, il faut d’abord et avant tout… leur demander. Pour mettre en place une démarche structurée de mesure et de gestion de l’expérience employé, n’hésitez pas à nous contacter

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Au-delà d’un salaire qui ne correspond pas aux attentes, quels sont, selon vous, les éléments les plus irritants de l’expérience employé? Nous reprenons aujourd’hui notre discussion sur les résultats d’un sondage exclusif SOM-Lafrenière (PDF) dans la foulée du lancement du nouvel ouvrage De kessé l’expérience employé? de l’ami Daniel

La « microgestion » : une plaie!

Que pensez-vous d’un supérieur immédiat qui surveille étroitement tout ce que vous faites au boulot ou qui regarde constamment par-dessus votre épaule? Cette « microgestion » fait partie du top 3 des irritants pour presque tous les travailleurs, à l’exception des ouvriers ou journaliers. Le personnel de cette catégorie d’emploi est plus irrité encore – on le comprendra – par des considérations propres à ce type de travail, comme un environnement de travail inadapté (sale, trop chaud, trop froid) ou un horaire atypique.

L’amour (ou non!) du travail

Choisis un travail que tu aimes et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie! Cette citation souvent attribuée à Confucius illustre l’un des irritants importants du travail moderne : la réalisation de tâches pour lesquelles on a aucun intérêt. Si on peut s’attendre à effectuer certaines tâches qui plaisent moins dans un milieu de travail, surtout dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, cela peut vite devenir un facteur décisif dans la décision de quitter un emploi.

Le manque de reconnaissance

Ce n’est pas nouveau, les travailleurs ont besoin de sentir que leur travail est reconnu à sa juste valeur. Sinon, cela peut devenir une frustration assez importante pour les décider à quitter leur emploi. D’ailleurs, chez les travailleurs qui se disent actuellement insatisfaits de leur emploi, le manque de reconnaissance est l’ennemi – lire l’irritant – numéro 1.

Et le télétravail dans tout ça?

L’impossibilité de faire du télétravail n’est pas déterminante dans la décision de quitter un emploi; le télétravail serait ainsi davantage un facteur attractif que répulsif. Il demeure toutefois un facteur plus important pour les employés dont le travail consiste essentiellement à être derrière un écran et pour ceux qui font déjà l’expérience du télétravail.

Parfaire notre connaissance de l’expérience employé ne peut qu’être bénéfique pour les entreprises, puisqu’il s’agit, entre autres, d’un intrant direct à une bonne expérience client. Comme le disait Daniel Lafrenière hier dans Les Affaires : «Pas d’expérience employé, pas d’expérience client»! L’équation est simple.

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L’intérêt pour l’expérience employé ne faiblit pas : il ne se passe pas une semaine sans qu’une industrie fasse les manchettes pour la pénurie de main-d’œuvre ou encore qu’une entreprise expose ses pratiques novatrices pour la contrer.

Si l’expérience employé (Employee Experience – EX) peut effectivement faire la différence pour attirer et retenir les talents, elle est également un ingrédient indissociable de l’expérience client (Customer Experience – CX).

À ce propos, notre partenaire Daniel Lafrenière, bien connu dans le «petit monde» du CX québécois, lance un tout nouvel ouvrage qui aborde cette question de tous les côtés. Dans De kessé l’expérience employé?, Daniel explique comment prendre soin de vos employés les conduit à prendre soin de vos clients… qui les conduit à vous rester fidèles et à être des ambassadeurs de votre marque!

L’équation est peut-être simple de prime abord, mais les éléments qui constituent l’expérience employé sont nombreux et ne revêtent pas la même importance pour tous. Dans une enquête exclusive élaborée en collaboration avec Daniel, nous avons hiérarchisé diverses composantes de l’expérience selon qu’elles peuvent mener un employé à quitter son emploi.

Télécharger le rapport sommaire des résultats

Un salaire inférieur aux attentes : attention, danger!

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Le concept d’expérience employé a fait couler beaucoup d’encre au cours des dernières années. Il doit sa popularité au fait que le concept englobe tous les aspects qui amènent les individus à développer des opinions, des perceptions, des sentiments ou des comportements spécifiques à l’égard de leur organisation d’appartenance. Il englobe notamment la notion d’engagement envers l’organisation, pièce maîtresse de l’expérience employé.

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L’impulsion de départ

Mettre sur pied un programme d’expérience employé (EX) de manière précipitée pour répondre aux demandes de la direction ne favorise pas un lancement sous de bons auspices. En effet, comme tout programme, il doit être ancré sur des assises solides et la phase de conception passe par quelques étapes obligatoires.

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