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Les tendances 2024 dans l’industrie de la recherche 

Les tendances 2024 dans l’industrie de la recherche 

Que nous réserve l’industrie de la recherche en 2024? Sans verser dans l’ésotérisme des grandes prédictions, voici quelques tendances et réflexions pour accompagner votre début d’année, que SOM vous souhaite bonne, heureuse… et remplie de belles données!

L’intelligence artificielle n’a pas fini de faire parler d’elle

Décortiquée sur toutes les tribunes en 2023, l’IA poursuivra ses avancées dans tous les secteurs d’activité, incluant celui de la recherche marketing et sociale. Certains parlent de la plus grande révolution de notre industrie depuis l’arrivée d’internet, allant même jusqu’à envisager des « répondants artificiels », voire la mort de l’expertise en recherche. Il est vrai que l’IA aura des impacts importants sur nos outils de travail, nos méthodes et processus ainsi que sur les compétences recherchées dans nos équipes, mais l’expertise des professionnels en recherche restera très demandée.

Le grand retour de « l’humain »

De façon paradoxale, l’intelligence naturelle sera elle aussi très recherchée en 2024! Cette année s’inscrit encore dans une ère post pandémique caractérisée par un retour progressif des contacts humains. Ainsi, les méthodes de collecte des données en personne – comme les groupes de discussion, les entrevues individuelles en profondeur, les tests utilisateurs en laboratoire ou encore les expériences sur site – font un grand retour. Sans renier la recherche en ligne, on voudra dans certains contextes réunir du « vrai monde » dans une « vraie salle »!

EDI, un acronyme à retenir

Plus que jamais – et c’est heureux – on se préoccupera d’équité, de diversité et d’inclusion (EDI) en 2024. C’est vrai dans nos organisations, où l’on veut appliquer les principes de l’EDI à l’interne pour optimiser l’expérience employé, mais aussi chez nos clients, qui cherchent à comprendre et à inclure les besoins et attentes de tous les consommateurs, incluant ceux issus de la diversité. Or, c’est un grand défi en recherche, puisque les minorités sont généralement et, j’oserais dire, « systémiquement » sous-représentées, dans les panels en particulier. Il y a là grande matière à réflexion pour l’année à venir.

Une intégration de plus en plus poussée des « expériences »

Parler de l’expérience client fait très 2022. En 2023, on a souvent parlé conjointement d’expérience client et d’expérience employé. En 2024, l’intersection entre toutes les « expériences » s’élargit : on fait maintenant davantage de lien entre l’expérience de marque (BX pour Brand Experience), l’expérience client globale (CX pour Customer Experience) ou numérique (UX pour User Experience), l’expérience employé (EX pour Employee Experience) et l’expérience produits et services (PX pour Product Experience). Bref, les entreprises innovantes créent des programmes intégrés de mesure et de gestion de l’expérience.

La mesure de l’expérience patient très attendue au Québec

En parallèle, on voit monter une préoccupation très forte pour la mesure de l’expérience patient, reconnue comme un intrant important dans l’évaluation de la qualité des soins de santé. Dans le contexte de la réforme Dubé, on s’attendrait minimalement à ce que le Québec suive l’exemple de l’Ontario : depuis janvier 2023, les hôpitaux ontariens ont en effet graduellement adopté et implanté une démarche de mesure de l’expérience patient. En partenariat avec Qualtrics, leader mondial en solutions numériques de gestion de l’expérience, SOM est fière d’avoir activement contribué au succès de ce projet d’envergure.

Les émotions continuent de mener le monde

Qui dit expérience dit également… émotions. Si la recherche marketing s’est depuis toujours intéressée aux émotions générées par les produits, contenus et expériences, les techniques se raffinent. En 2023, SOM s’est associée à la start-up RE-AK pour mener des expérimentations sur l’analyse émotionnelle et cognitive des données biométriques d’expérience. C’est à suivre en 2024!

Un contexte économique incertain

Sans vouloir terminer ce billet sur une fausse note, on ne peut oublier les mises à pied massives qui ont eu lieu dans certains secteurs ces derniers mois. Un tel contexte mène généralement à deux tendances inverses : il y a, d’une part, les entreprises qui coupent les budgets de recherche au risque de prendre du retard par rapport à la concurrence et, d’autre part, celles qui continuent d’investir en recherche et en gestion de l’expérience pour tenter de tirer leur épingle du jeu.

Et vous, de quel côté êtes-vous?

3e Lien : un projet qui ne passe pas!

3e Lien : un projet qui ne passe pas!

Le « 3e lien » est un projet d’infrastructure visant à créer un troisième lien routier majeur entre la rive nord et la rive sud de la région de Québec. Conçu pour faciliter la circulation et réduire la congestion routière dans la région, le projet a été au cœur de la dernière campagne électorale au Québec.

À ce jour, plusieurs options ont été étudiées pour la réalisation du 3e lien, mais aucune solution spécifique n’a été officiellement choisie. Différents tracés et modes de transport ont été proposés, y compris des ponts, des tunnels et des voies réservées au transport en commun.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le troisième lien a fait couler beaucoup d’encre au cours des derniers mois. La très grande majorité des Québécois (80 %) en ont entendu parler (c’est plus que ChatGPT), proportion qui atteint 99 % dans la grande région de Québec. Qu’en est-il de l’appui au projet?

Dans sa nouvelle version verte, axée sur le transport en commun, la moitié des Québécois s’y opposent. L’opposition atteint 70 % dans la grande région de Québec. Cette opposition ne doit pas être interprétée pour autant comme un plaidoyer contre l’environnement. Voyons-y plutôt un mélange de déception en réaction à l’abandon du projet initial comportant un lien autoroutier, qui faisait l’affaire de plusieurs, et un besoin d’être convaincu de la pertinence du projet.

Il y a donc encore beaucoup de pain sur la planche pour un projet qui bat de l’aile depuis le début. L’avenir nous dira quel sort on y réservera. En attendant, les Québécois devront continuer d’emprunter les ponts, en admirant la majesté du fleuve au passage.

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ChatGPT : une technologie qui séduit les jeunes!

ChatGPT : une technologie qui séduit les jeunes!

L’intelligence artificielle (IA) est une technologie qui a connu des avancées majeures au cours des dernières années, et l’un des exemples les plus marquants de cette évolution est l’introduction de ChatGPT. Ce robot a été conçu pour interagir avec les utilisateurs de manière naturelle et conversationnelle.

Grâce à sa capacité à traiter un grand nombre de données et à fournir des réponses instantanées, ChatGPT est rapidement devenu un outil utilisé par des milliers de personnes au quotidien. Nous avons donc voulu sonder la population québécoise afin de comprendre et d’analyser le rapport qu’ils entretiennent avec l’outil. Notre sondage se basait sur un échantillon de 1077 répondants québécois et a été réalisé du 8 au 15 mai 2023.

Notre enquête a révélé que la moitié des Québécois (50 %) ont déjà entendu parler de ChatGPT. Le taux d’utilisation de celui-ci se chiffre à 18 %, ce qui signifie que la majorité des Québécois n’en ont pas encore une expérience concrète.

Nous avons également constaté que l’utilisation du robot conversationnel augmente à 40 % chez les 18-34 ans, un résultat qui s’explique par le fait que les jeunes sont plus à l’aise avec l’utilisation des outils numériques et plus ouverts à l’adoption de nouvelles technologies.

Il y a donc clairement un fossé générationnel à l’œuvre ici. En effet, que ce soit pour la notoriété ou le taux d’utilisation, les résultats diffèrent considérablement entre les plus jeunes et les moins jeunes. À titre d’exemple, seulement 3 % des 65 ans ou plus ont utilisé ChatGPT.

Les Québécois se montrent prudents en ce qui concerne le développement et la progression de l’intelligence artificielle. Faisant écho à plusieurs avertissements d’experts dans les médias au cours des derniers mois, près du quart des Québécois (23 %) désapprouvent sa progression et plus du tiers (37 %) a refusé de prendre position. Seulement 10 % des Québécois ont exprimé un appui catégorique à son développement et à sa progression. Cela dit, rassurez-vous, ce texte a entièrement été écrit par des humains!

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Un été occupé en vue pour l’industrie touristique

Un été occupé en vue pour l’industrie touristique

Les vacances représentent une période privilégiée de l’année où il est possible de sortir de la routine quotidienne et de prendre une pause bien méritée. Néanmoins, au regard de la conjoncture économique, de plus en plus de ménages décident de lier les cordons de leurs bourses afin de profiter de la période estivale sans se ruiner. Afin d’identifier les destinations envisagées par les Québécois pour leurs vacances d’été, nous avons effectué un sondage auprès de 1 089 personnes du 1er au 7 mai.

Notre sondage a démontré que près de la moitié des Québécois (47 %) envisagent le Québec pour leurs vacances estivales, ce qui place la belle province loin devant toutes les autres destinations. Ce choix est motivé notamment par une conjoncture économique défavorable, avec une inflation élevée (4,3 % en mars au Canada) et certainement par les nombreux attraits de la province, qui ont de quoi faire rêver!

Par ailleurs, une proportion non négligeable de Québécois prévoient un voyage à l’extérieur de la province. Trois destinations ressortent du lot : les États-Unis (11 %), l’Europe (9 %), et le reste du Canada (9 %). L’Amérique latine est dans les plans de 5 % des Québécois.

De plus, l’analyse de l’ensemble des destinations envisagées nous permet de conclure qu’au moins 15 % des Québécois prendront leur envol cet été. Enfin, notons que tous ces résultats concordent avec ceux de l’étude annuelle réalisée par le CAA en 2022. Il n’y a donc pas d’évolution majeure prévisible par rapport à l’été dernier. Un été chaud s’annonce pour l’industrie touristique québécoise.

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Lancer votre produit… ou la serviette?

Lancer votre produit… ou la serviette?

Parmi les nombreux questionnements auxquels je suis confronté dans mon travail, le classique «Go, No go» est souvent au premier plan des préoccupations. De la petite PME en démarrage à la grande multinationale, la décision d’aller de l’avant ou non avec un nouveau produit ou service est une question qui brûle les lèvres. Et ce n’est pas étonnant.

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Étude de concurrence et benchmarking : connaître son marché

Étude de concurrence et benchmarking : connaître son marché

Mieux connaître ses concurrents, c’est se donner la chance de fidéliser et de conquérir de nouveaux clients! Une entreprise qui ne connaît pas suffisamment son environnement concurrentiel peut rapidement être dépassée sur son propre marché.

De plus, une entreprise doit être consciente que ses concurrents sont susceptibles de la surveiller afin de déceler toutes failles dans ses stratégies marketing et commerciale.

Une entreprise qui désire être concurrentielle dans son marché doit donc se donner les moyens de mieux connaître ses concurrents. À cet effet, différentes études peuvent être réalisées, par exemple :

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Netgain 2014 | Études de cas et nouvelles méthodes

Netgain 2014 | Études de cas et nouvelles méthodes

MRIA-ARIM_logoLe 10 avril dernier se tenait, à Montréal, le Netgain 2014 (voir la programmation PDF) organisé par l’Association de la recherche et de l’intelligence marketing (ARIM), section du Québec.

Une journée que j’ai trouvé particulièrement enrichissante sur le plan des contenus et des rencontres. Voici quelques-unes de mes impressions sur chacune des conférences.

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Fidélisation de la clientèle | 10 ans plus tard, que penser du Net Promoter Score (NPS)?

Fidélisation de la clientèle | 10 ans plus tard, que penser du Net Promoter Score (NPS)?

Client(NPS)C’est en décembre 2003 que l’on entend parler pour la première fois du Net Promoter Score (taux net de recommandation), par l’entremise d’un article paru dans le Harvard Business Review et signé par le déjà célèbre Fredrick Reichheld.

Qu’est-ce que le Net Promoter Score (NPS)?

L’idée de départ était d’évaluer la fidélité d’un client à une entreprise, une marque ou un produit, à travers sa propension à la recommander. Partant de là, Reichheld a cherché les corrélations entre les réponses à une question traditionnellement posée dans les enquêtes de satisfaction : « How likely is it that you would recommend our company to a friend or colleague? » et les performances économiques de l’entreprise.

NetPromoterScoreScaleIl en a déduit que la différence entre le pourcentage de promoteurs (notes de 9 ou 10 sur l’échelle de 0 à 10) d’une marque et celui des détracteurs (notes de 0 à 6) était directement liée au développement de l’entreprise. C’est ce qu’il a appelé le Net Promoter Score (NPS). Selon ses recherches, en agissant sur les leviers qui permettent d’augmenter le NPS, on obtiendrait systématiquement une croissance rentable.

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La fidélité électronique : les consommateurs sont-ils fidèles à votre site internet?

La fidélité électronique : les consommateurs sont-ils fidèles à votre site internet?

E-commerce3En marketing, on est habitué à parler de fidélité : fidélité à une marque, à un produit, à une entreprise. Mais qu’en est-il de la fidélité électronique? Êtes-vous fidèle à un site internet commercial?

Connaissez-vous les facteurs déterminants d’une telle fidélité? Et les conséquences? Voilà des questions auxquelles se sont intéressés Toufaily, Ricard et Perrien dans un article paru dans le Journal of Business Research*.

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