L’ABC des méthodes d’échantillonnage (partie 2)

L’ABC des méthodes d’échantillonnage (partie 2)

La semaine dernière, je mentionnais qu’il existe deux grandes familles d’échantillons : les échantillons probabilistes et les échantillons non probabilistes.

Les échantillons non probabilistes
Les méthodes d’échantillonnage non probabilistes, contrairement aux précédentes, ne s’appuient pas sur le hasard pour sélectionner les individus d’une population. Les échantillons ainsi constitués ne sont donc pas probabilistes et, de ce fait, on ne peut leur appliquer la notion de marge d’erreur statistique. Autrement dit, on ne connaît pas le niveau de précision des estimations ainsi produites. Ils présentent toutefois d’autres avantages, comme ceux d’être peu coûteux, rapides et faciles à utiliser.

Il faut bien voir également que ce ne sont pas tous les projets qui exigent des échantillons probabilistes; cela dépend des objectifs poursuivis. Ces méthodes sont fréquemment utilisées en recherche qualitative. Voici quelques exemples d’échantillons non probabilistes :

  • ÉchantillonnageL’échantillon accidentel. C’est la méthode des « premiers qui passent ». L’image type est le « vox pop »: on interroge les premières personnes qui se présentent à un endroit donné.
  • L’échantillon typique. Appelé aussi échantillonnage par choix raisonné, cette méthode consiste à sélectionner les cas « types », par exemple, les cas extrêmes ou les phénomènes rares.
  • L’échantillon de volontaires. Seules les personnes qui se portent volontaires font partie de ce type d’échantillon. Certains panels Web sont constitués exclusivement de cette façon.
  • L’échantillon « boule de neige ». Dans ce type d’échantillon, appelé aussi échantillon par réseau, les individus sont sélectionnés en fonction de leurs liens avec un « noyau » d’individus. On se base par exemple sur les réseaux sociaux, les amitiés, les relations d’affaires, etc. pour recruter de nouveaux sujets.
  • L’échantillon par quotas. Il s’agit de sélectionner des individus de façon « accidentelle », mais en tentant d’atteindre des quotas préalablement définis en fonction des caractéristiques de la population à l’étude (ex. : 50 % d’hommes et 50 % de femmes, X % de jeunes, etc.).

Sources
Recherche sociale : de la problématique à la collecte des données
Fondements et étapes du processus de la recherche

3 réponses à “L’ABC des méthodes d’échantillonnage (partie 2)”

  1. Bonjour,

    Je cherche désespérément une référence que vous saurez peut-être m’apporter.

    Je travaille sur de petites populations (10 < N < 2000). Tous les individus de ces populations sont priés (lire suppliés) de répondre à notre questionnaire (recensement). Il n'en demeure pas moins que j'obtiens un certain taux de réponse, donc je considère que je travaille avec un échantillon de volontaires.

    J'aimerais savoir s'il existe des critères de validité des données basés sur le taux de réponse en fonction de la taille de la population. En d'autres mots, recueillir les données de 3 répondants sur 10, est-ce aussi valide que d'obtenir les réponses de 3000 répondants sur 10 000 ? À partir de quel taux de réponses peut-on considérer avoir un échantillon de volontaires suffisamment représentatif pour faire de l'inférence sur la population ?

    Merci par avance.

  2. bonjour,
    svp quel méthode d’échantillonnage choisie lorsqu’on doit travailler dans un centre de sante pour enfant en situation de handicap et que la population cible est les parents ?

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