7 questions à poser aux firmes de sondage qui ont des panels web (questions 5 à 7)
En lien avec le dernier billet que j’ai publié, je poursuis aujourd’hui les 7 questions que vous devriez poser pour choisir un fournisseur de panel (je m’inspire de l’infolettre d’octobre, de Quirk’s Marketing ResearchReview*).
Q5. Le profil des panélistes est-il mis à jour?
Si certaines données sociodémographiques ne requièrent pratiquement aucune mise à jour (ex. : date de naissance, sexe), d’autres sont appelées à changer au fil du temps : le statut civil et le revenu, par exemple, ou encore le fait d’être propriétaire ou locataire du logis familial.
La mise à jour des données sociodémographiques est importante pour au moins deux raisons. La première, c’est que ces données permettent de cibler les répondants à qui s’adresse un sondage. Par exemple, si on veut sonder uniquement les 18-34 ans, le panel Or de SOM permet d’envoyer des invitations ciblées. La deuxième raison est que les données sociodémograpiques sont utilisées comme variables de segmentation pour identifier les différences significatives entre les sous-groupes de l’échantillon. C’est de cette façon qu’on peut dire, par exemple, que les plus jeunes pensent ceci alors que les plus âgés pensent cela.
R5. Une mise à jour périodique
Dans le panel Or de SOM, les panélistes sont appelés périodiquement à mettre à jour leur profil. Un questionnaire semblable au questionnaire d’inscription (dont il était question plus haut) permet au répondant d’indiquer les changements survenus dans sa situation.
Q6. À quelle fréquence les panélistes sont-ils sollicités?
La «sursollicitation» des panélistes, c’est-à-dire un trop grand nombre d’invitations dans un court délai, peut entraîner de la lassitude chez le répondant. Les courriels d’invitation pourront même devenir des pourriels (spams) dans l’esprit des panélistes. De plus, il est probable que les échantillons compteront alors un plus grand nombre de «répondants professionnels». À l’inverse, la «sous-sollicitation» peut également être dommageable : des panélistes qui ont accepté de répondre à des sondages mais qui sont rarement ou jamais invités à le faire risquent d’abandonner le panel.
R6. Pas plus de quelques fois par mois
Dans le panel Or de SOM, on s’assure généralement que chaque panéliste soit invité à participer à un sondage au moins une fois par mois. On limite également les invitations à quelques fois par mois (2-3) afin d’éviter la «sursollicitation». Évidemment, la fréquence exacte varie d’un mois à l’autre, selon le nombre et la nature des projets en cours.
Q7. Comment contrôle-t-on la qualité des données?
Les conclusions d’une étude ne sont valables que si les données recueillies sont fiables. Pas besoin d’en dire plus, je crois. Dans ce contexte, comment la firme de sondage s’assure-t-elle de respecter des standards de qualité supérieure dans la gestion du panel?
R7. Des procédures de contrôle multiples
SOM a mis en place plusieurs procédures de contrôle pour assurer la qualité des répondants et des données de sondage. Étant donné que les panélistes sont recrutés par téléphone et qu’ils répondent déjà à un certain nombre de questions à ce moment, il est plus facile de vérifier l’identité des panélistes et la concordance des données. De plus, plusieurs moyens sont employés pour déceler les comportements douteux et rejeter ainsi les répondants moins sérieux ou dont l’identité est douteuse. Par exemple, on ne conservera pas les panélistes qui répondent trop rapidement aux questions (ce qui suppose que les questions ne sont pas lues ou qu’on répond n’importe quoi).
*La consultation des textes récents sur Quirk’s Marketing Research Review nécessite une inscription gratuite. L’article dont il est question dans ce billet s’intitule Questions you should ask when selecting a panel provider. Les auteurs (dont les noms sont inconnus) proviennent d’e-Rewards (Dallas) et d’ESOMAR (Amsterdam).
À lire aussi :
Les questions 1 à 4 (7 questions à poser aux firmes de sondage qui ont des panels web)