Métiers de la recherche : technicienne en recherches et sondages
Au sein du département des systèmes d’information, nous sommes sept techniciens en recherches et sondages. Trois sont affectés au traitement de données alors que les quatre autres, dont je fais partie, sont dédiés à l’informatisation du matériel à acheminer à la collecte. Vous l’aurez deviné, j’entends ici les questionnaires et les échantillons.
1. Les échantillons
Chez SOM, il existe des procédures bien établies en ce qui a trait au traitement des échantillons, qu’ils soient générés de façon aléatoire ou fournis par le client. Le plan de collecte est détaillé à même un formulaire que nous remettra le chargé de projet : il s’agira de le respecter à la lettre. Cela requiert d’être attentif et méthodique. Tous devront se retrouver dans la bonne strate.
1.1 Les listes fournies
Le technicien aura pris soin, dans le cas d’une liste fournie par le client, d’en valider les numéros de téléphone, d’en éliminer les doublons, d’en retirer les unités non éligibles, de valider certaines informations devant, s’il y a lieu, être extraites et utilisées dans le questionnaire, etc. Bref, une suite de validations qui permettront de s’assurer que les bonnes personnes sont jointes au bon endroit.
La discrétion est de mise! Nous traitons des fichiers comportant des données nominatives. Aucune place pour la curiosité malsaine! De plus, la nomenclature des fichiers devra être précise afin de les exclure des procédures d’archivage de données.
Enfin, une bonne connaissance d’«Excel» s’avérera indispensable pour traiter de façon efficace et efficiente des fichiers parfois volumineux et complexes.
1.2 Les échantillons aléatoires
Il y a belle lurette chez SOM que nous disposons d’applications développées à l’interne. Il en va donc ainsi d’un logiciel qui permet de générer des échantillons aléatoires en fonction des territoires ciblés par l’étude. Encore là, le technicien devra être attentif à respecter toutes spécificités dans l’établissement de sa requête.
Pour d’autres projets, on recourra plutôt au bottin électronique (pour joindre la population d’une MRC par exemple). Notre défi consistera alors à bien circonscrire ladite région : ne l’oublions pas, chaque résidant qui en fait partie doit avoir une chance égale d’être joint et, à l’inverse, quiconque en dehors de cette limite géographique ne doit pas être sondé.
2. Les questionnaires
J’y ai fait allusion précédemment, SOM est un précurseur en matière de collecte de données informatisée! Le deuxième élément auquel nous nous consacrons est le questionnaire. Il sera informatisé grâce à notre versatile «SOMTEL»!
2. 1 Bien les comprendre
Un bon esprit d’analyse nous aura permis de bien comprendre le questionnaire qui, plus souvent qu’on ne le pense, peut s’avérer complexe. Nous nous appliquerons dès lors à programmer tous les filtres et les variables menant à la bonne conduite de l’étude. Même si parfois l’ampleur de la tâche semble rebutante, voici un aspect de mon travail que j’aime beaucoup. On doit se poser des questions, trouver la meilleure façon de programmer pour répondre aux besoins du questionnaire : c’est à une forme de créativité qu’on fait ici appel!
2.2 Les compiler et les tester
On a affaire ici à un deux pour un : en plus de tester le questionnaire, notre patience sera mise à l’épreuve! D’abord en compilant le questionnaire tout en souhaitant qu’il « passe »! C’est à ce moment que seront notamment signalées les erreurs de syntaxe (dans la programmation). Et enfin, lorsque nous le testerons, il faudra alors en détecter les anomalies… Plus d’un se grattera parfois la tête!
- « Avons-nous perdu des répondants en cours de route? »
- « Les variables calculées sont-elles fiables, valides, pertinentes? »
- « S’il y a lieu, les informations extraites de l’échantillon sont-elles les bonnes? »
Voilà quelques questions auxquelles il nous faudra répondre.
Enfin, au-delà de tout ça, le technicien devra faire preuve d’organisation ayant à mener de front plusieurs projets, à des stades d’avancement différents, à «prioriser» parmi ses priorités! Qui plus est, s’il gère à la fois des sondages téléphoniques et des sondages web, c’est une toute nouvelle forme de «bilinguisme» qu’il sera appelé à maîtriser!
Heureusement, chez SOM, sur un fond de rigueur, mais jamais de rigidité, c’est dans la convivialité que tout ça peut se réaliser!
2 réponses à “Métiers de la recherche : technicienne en recherches et sondages”
Bravo Anne,
un texte avec du style qui décrit bien toute l’ampleur de vos responsabilités pour garantir la rigueur de notre travail.