Les grands perdants de la pandémie
Avant la pandémie
La dernière année a été éprouvante à bien des égards et force est de constater qu’elle a frappé l’économie et ses travailleurs de manière largement inéquitable. Même avant la pandémie, des secteurs comme le commerce, les arts, spectacles et loisirs ainsi que l’hébergement et la restauration n’étaient pas réputés pour leur rémunération enviable.
Quand on se compare…
À titre d’exemple, selon des données de février 2020 de Statistique Canada, la rémunération moyenne des salariés du commerce (incluant le gros et le détail) équivalait à seulement 76 % de la rémunération moyenne au Québec, plaçant les travailleurs de ce secteur au 17e rang sur 19 secteurs.
Les salariés du domaine des arts, spectacles et loisirs se classaient quant à eux à l’avant-dernier rang (18e), avec un salaire moyen représentant 64 % de celui du travailleur québécois moyen.
Enfin, les salariés œuvrant en hébergement et restauration devaient se contenter de seulement 40 % du salaire moyen. Ce calcul ne tient pas compte des pourboires, mais inclut les heures supplémentaires.
Le hasard ne fait pas toujours bien les choses
Mars 2020, la pandémie frappe. Quels secteurs sont les plus durement touchés? Le commerce, les arts et le duo hébergement-restauration. M’enfin! Malheureusement, ce n’est pas tout le monde qui pouvait se rabattre en un rien de temps sur le commerce en ligne, les spectacles virtuels et les DoorDash de ce monde. Les travailleurs allaient donc devoir s’armer de patience. Je parie qu’il y a dans le lot un paquet de héros, comme dans le réseau de la santé. Je leur lève mon chapeau.
La reconnaissance fait du bien
Ce fut une année difficile à bien des égards. N’oublions pas tous ceux qui agrémentent notre quotidien, avec une rémunération modeste, pour nous assurer ce qu’il est convenu d’appeler essentiel. Le commerce, les arts, la nourriture et l’hébergement sont certes des incontournables de la vie moderne, de la vie depuis toujours. Et derrière ces incontournables, il y a toujours un de nos semblables, qui nous fait vivre une belle expérience. Soyons reconnaissants!
Et comme je l’ai entendu aujourd’hui à la radio, je vous souhaite une bonne fin de pandémie.