Quel média utilisez-vous le plus souvent pour vous informer? Résultats d’un sondage SOM/Branchez-vous!
Les internautes québécois s’informent d’abord par la télévision (41 %), puis par Internet (30%). Les journaux (19 %) et la radio (10 %) sont assez loin derrière, comme en font foi les résultats d’un sondage SOM/Branchez-vous!
Quel média utilisez-vous le plus souvent pour vous informer? (n : 899)
La télévision, la radio et les journaux sont très crédibles aux yeux des internautes québécois : 77 % d’entre eux disent avoir très ou assez confiance dans les informations qui y sont véhiculées. Internet, par contre, est jugé moins fiable. En effet, la proportion des internautes québécois qui font confiance (très ou assez) aux informations qu’on y retrouve est de 54 %.
Plus de détails sont disponibles dans le communiqué de presse (PDF), sur le site de Branchez-vous! qui présente une analyse des données de même que les tableaux de fréquences.
Méthodologie
Ce sondage Web a été mené entre le 26 janvier et le 3 février 2009 auprès de 923 internautes adultes québécois du panel Or de SOM. La marge d’erreur maximale est de 4,5 %, 19 fois sur 20. Celle-ci augmente toutefois lorsque les données concernent un sous-groupe.
2 réponses à “Quel média utilisez-vous le plus souvent pour vous informer? Résultats d’un sondage SOM/Branchez-vous!”
Tout dépend de s’informer de quoi et pourquoi, entre le besoin d’information et de la curiosité.
Je m’explique, pour la circulation par exemple ou lors d’une tempête, la radio est le moyen privilégié de recevoir de l’information à jour et rapidement. En cas d’urgence, la radio demeurera encore longtemps lè premier moyen de communication de masse efficace. Plus facile et plus fiable d’aller s’héberger dans un centre d’hébergement avec une radio qu’avec son portable.
Pour ce qui s’est passé sur la scène locale ou régionale, le bulletin télé offrira des images mais moins de détails que la radio sur les faits. D’ailleurs, les bulletins d’informations télé deviennent et deviendront de plus en plus des présentations de sujets suscitant l’intérêt ou tout au moins la curiosité, invitant le consommateur d’informations à trouver plus de détails sur leur site web. Le web, justement offre le choix en tout temps de consulter une nouvelle ou un sujet et de trouver rapidement des liens en fonction du sujet et de son historique.
Plus précisément par exemple: On entend peaucoup parler des conflits entre Israel et la Palestine. On entend parler de Gaza et la bande de Gaza et des assauts récents de part et d’autres. Ni la télé, ni la radio, et pas plus les journaux sont en mesure de nous informer de l’origine, des causes de dégradations du conflit. En consultant l’Internet on peut retrouver une multitude de sources d’information, nous permettant de s’informer sur ce que l’on a manqué avant de prendre intérêt pour le sujet.
Le journal quotidien, quant à lui présente les faits d’actualités avec un peu plus de recul que l’information en direct. Il présente un point de vue journalistique mais pas nécessairement dans tous les angles que le lecteur le souhaiterait.
Ces quelsques mots vous amènent à penser au dicton: « les paroles s’envolent mais les écrits restent ». Or, avec l’Internet, les deux restent. Et, en somme, la source d’information dépend d’abord de ce que l’on cherche? Un sujet de discussion, des potins ou une information plus complète.
Merci pour votre commentaire M. Bonfiglio. Vous avez raison, nos habitudes d’information peuvent varier en fonction du contexte et de besoins particuliers. Le sondage posait la question de façon générale et ne permet pas de distinguer les habitudes en fonction de situations particulières.
Notons également que de plus en plus de bulletins télé ou à tout le moins de reportages télé sont maintenant disponibles sur Internet, ce qui change un peu la donne. Même la radio, dans plusieurs cas, peut maintenant être écoutée en direct sur le Web!