Gestion de la pandémie par Valérie Plante, mairesse de Montréal
La voiture comme moyen de transport privilégié sur l’île de Montréal
Plus de la moitié des habitants de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal ont utilisé leur voiture le plus souvent pour se déplacer sur l’île de Montréal au cours des derniers mois, particulièrement les 55 ans ou plus (65 %). Les 18-34 ans, quant à eux, sont plus nombreux à avoir utilisé les transports en commun.
Appréciation des corridors sanitaires
Durant la crise de la COVID-19, des corridors sanitaires ont été aménagés pour assurer une distanciation lors des déplacements. Près de la moitié (47 %) des répondants apprécient les corridors sanitaires aménagés par la Ville de Montréal pour assurer une distanciation lors des déplacements; cette mesure est davantage appréciée par les gens se déplaçant à vélo (75 %).
L’impact des corridors décrié
La réduction du nombre d’espaces de stationnement pour implanter les corridors sanitaires et les pistes cyclables est acceptée par une moins grande proportion de répondants (34 % favorables vs 60 % défavorables).
Les jeunes plus favorables à l’ajout de pistes cyclables
En effet, 65% des 18-34 ans se déclarent en faveur de l’augmentation du nombre de pistes cyclables, pour seulement 41% des 55 ans et plus.
Avis partagés sur l’administration Plante
Les résidents de Montréal sont mitigés en ce qui concerne leur satisfaction à l’égard de l’administration Plante (47 % satisfaits vs 49 % insatisfaits).
Si les répondants devaient voter aujourd’hui, plus du quart d’entre eux voterait pour Valérie Plante (28 %), devant Denis Coderre (23 %).
Attrait pour la banlieue
Au cours des derniers mois, lus de 4 répondants sur 10 (41 %) ont envisagé de déménager en banlieue de Montréal. Les 35-44 ans sont plus nombreux à avoir envisagé « souvent » cette éventualité.
Méthodologie du sondage
Ce sondage en ligne a été mené du 31 août au 2 septembre 2020 auprès de 1 524 internautes adultes francophones et anglophones québécois, dont 812 vivant dans la RMR de Montréal et 507 vivant spécifiquement sur l’île de Montréal. La marge d’erreur maximale pour l’ensemble des répondants est de 3,2 %, 19 fois sur 20 (marge d’erreur de 7,1 % pour la RMR de Montréal et de 5,2 % pour l’île de Montréal). Elle diminue cependant pour les proportions s’éloignant de 50 %.