Tag: sondage

À propos de la marge d’erreur d’un sondage

À propos de la marge d’erreur d’un sondage

Les sondages véritablement scientifiques sont accompagnés d’une marge d’erreur. Et bien que les médias sérieux la mentionnent généralement lorsqu’ils présentent les résultats d’un sondage, rares sont les gens qui s’y attardent. Or, la marge d’erreur est importante pour savoir si on peut se fier aux résultats présentés. Prenons cet exemple cité par Radio-Canada :

Le sondage a été réalisé par SOM Recherches et sondages entre le 7 février et le 10 mars 2008. 1594 personnes ont été interrogées. Sa marge d’erreur maximale est de 2,6 %, 19 fois sur 20. Les données ont été pondérées de façon à refléter la répartition exacte de la population canadienne par régions, sexes et groupes d’âge, établie par le Recensement de 2006 de Statistique Canada.

Que veut dire exactement une « marge d’erreur maximale de 2,6 %, 19 fois sur 20 »? En termes simples, ça signifie qu’on est sûr à 95 % (le fameux 19 fois sur 20) que les résultats se situent à plus ou moins 2,6 % des valeurs présentées.

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«E-Book» sur la conception de questionnaires

«E-Book» sur la conception de questionnaires

B2B International, une firme de recherche basée au Royaume-Uni, vient tout juste de mettre en ligne le onzième et dernier chapitre de son «livre électronique» (e-book) intitulé Questionnaire Design, par Paul Hague. Le guide compte une centaine de pages et aborde plusieurs thèmes liés à la conception de questionnaires de recherche marketing : principes fondamentaux, types de questionnaires, formulation et ordre des questions, modèles de questionnaires, etc. Je retiens notamment les huit (8) règles qu’il propose de suivre pour un design réussi (traduction libre) :

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Conseils : faire un sondage Web ou un sondage téléphonique?

Conseils : faire un sondage Web ou un sondage téléphonique?

Depuis plusieurs années, les sondages Web ont la cote! Ils se substituent, dans certains cas, aux sondages téléphoniques traditionnels. Si vous avez à choisir entre les deux méthodes, sur quels critères devez-vous baser votre décision? Voici quelques pistes susceptibles de vous éclairer…

La population à laquelle vous vous intéressez est-elle branchée?
Selon des données du Cefrio, 73,1 % des adultes québécois ont utilisé Internet de façon régulière en mai 2008. Même si cette donnée est en constante croissance, il n’en demeure pas moins que plus du quart de la population québécoise n’est toujours pas branchée. Certains groupes de la population sont plus touchés par cette «fracture numérique». En effet, selon Statistique Canada, les personnes à faible revenu, moins scolarisées, plus âgées ou vivant en milieu rural utilisent moins souvent Internet que la population en général. Il est donc particulièrement important de s’interroger sur les caractéristiques numériques de la population ciblée par le sondage.

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L’ABC des méthodes d’échantillonnage (partie 2)

L’ABC des méthodes d’échantillonnage (partie 2)

La semaine dernière, je mentionnais qu’il existe deux grandes familles d’échantillons : les échantillons probabilistes et les échantillons non probabilistes.

Les échantillons non probabilistes
Les méthodes d’échantillonnage non probabilistes, contrairement aux précédentes, ne s’appuient pas sur le hasard pour sélectionner les individus d’une population. Les échantillons ainsi constitués ne sont donc pas probabilistes et, de ce fait, on ne peut leur appliquer la notion de marge d’erreur statistique. Autrement dit, on ne connaît pas le niveau de précision des estimations ainsi produites. Ils présentent toutefois d’autres avantages, comme ceux d’être peu coûteux, rapides et faciles à utiliser.

Il faut bien voir également que ce ne sont pas tous les projets qui exigent des échantillons probabilistes; cela dépend des objectifs poursuivis. Ces méthodes sont fréquemment utilisées en recherche qualitative. Voici quelques exemples d’échantillons non probabilistes :

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L’ABC des méthodes d’échantillonnage (partie 1)

L’ABC des méthodes d’échantillonnage (partie 1)

ÉchantillonnageÀ moins d’interroger tous les membres d’une population donnée, il faut déterminer, avant de commencer un sondage, la manière dont les individus qui constitueront l’échantillon seront sélectionnés. Il ne s’agit pas d’une décision facile pour le néophyte des statistiques et les conseils d’un expert sont requis pour assurer la rigueur scientifique des résultats. Cela étant, rien n’empêche le néophyte d’en saisir les principaux fondements. Je vais donc essayer d’exposer la base des méthodes d’échantillonnage.

D’abord, il faut savoir qu’il existe deux grandes familles d’échantillons : les échantillons probabilistes et les échantillons non-probabilistes. Ce billet sera consacré aux premiers.

Les échantillons probabilistes
Les méthodes d’échantillonnage probabilistes ou aléatoires s’appuient sur le hasard pour sélectionner les individus à sonder.

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Indice du commerce électronique au Québec – Mai 2008

Indice du commerce électronique au Québec – Mai 2008

Pour le mois de mai 2008, les données de l’indice du commerce électronique au Québec indiquent que 17 % des adultes québécois ont acheté pour plus de 251 millions de dollars sur Internet, ce qui correspond à une moyenne d’environ 240 dollars par consommateur.

On apprend également que 58 % des achats ont été effectués sur des sites étrangers (à l’extérieur du Canada). Est considéré comme un site canadien :

  • une entreprise qui a son siège social au pays;
  • les filiales canadiennes d’entreprises étrangères.

Plus de détails sont disponibles dans le communiqué de presse et sur le site de l’indice du commerce électronique au Québec.

Méthodologie
L’indice du commerce électronique au Québec est produit conjointement par SOM, le Cefrio et l’agence internet VDL2. Un sondage téléphonique est réalisé chaque mois auprès de 1000 adultes québécois. La marge d’erreur varie entre 4,1 % et 4,6 %, 19 fois sur 20. Ce projet est sous la responsabilité, chez SOM, de mon collègue Éric Lacroix… qui est présentement en vacances!

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Calculer l’achalandage avec précision, un beau défi!

Calculer l’achalandage avec précision, un beau défi!

Foule de spectateurs à un concertC’est l’été, la saison des festivals de toutes sortes bat son plein! À Québec, les festivités du 400e anniversaire de la ville sont à l’honneur. Chaque jour, dans les médias, on nous indique que X milliers de personnes ont assisté à tel spectacle, participé à tel événement, visité tel lieu, etc. Mais comment s’assurer que ce nombre est bel et bien fidèle à la réalité? Qu’on n’embellit pas un peu les choses?

Quand il y a une billetterie ou un tourniquet, il est facile de dénombrer la foule. Mais lorsque l’entrée est libre… comment savoir? Il existe plusieurs méthodes. Par exemple, l’une d’entre elles consiste à mettre en rapport la superficie d’un site donné et la densité de la foule (ex. : 2 personnes par mètre carré). Or, si ce genre de méthode a l’avantage de donner des résultats rapides, elle entraîne aussi fréquemment des surestimations.

L’une des méthodes les plus fiables est la réalisation de sondages. Voici brièvement comment on s’y prend :

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Liste rouge : ne pas confondre sondages et télémarketing

Liste rouge : ne pas confondre sondages et télémarketing

Récemment, un répondant agressait verbalement l’une de nos intervieweuses – je n’exagère pas, j’ai écouté l’entrevue – sous prétexte qu’il était inscrit à la Do not call list et que nous n’aurions pas dû lui téléphoner pour un sondage. Outre l’agression, quel est le problème? Il est double :

  1. Une telle liste n’existe pas encore au Canada.
  2. Les firmes de sondage en seront exclues.

Mais qu’est-ce qu’une Do not call list?
Il s’agit d’une liste rouge où on peut s’inscrire et ainsi éviter de recevoir des appels non sollicités. Une telle liste n’existe pas encore au Canada, contrairement aux Etats-Unis où elle est en vigueur depuis 2003 déjà. Toutefois, ça ne saurait tarder chez nous puisque le CRTC prévoit lancer la liste nationale des numéros de télécommunication exclus, ou LNNTE, au plus tard le 30 septembre 2008. Cette liste, où tout un chacun pourra inscrire ses numéros de téléphone – en autant qu’il s’agisse de numéros canadiens – sera en fait un registre national; il sera interdit aux télévendeurs d’appeler les numéros figurant sur la liste.

Ne pas confondre sondages et télémarketing
Essentiellement, l’objectif de la LNNTE est de permettre aux gens qui le désirent de recevoir moins d’appels de télémarketing, c’est-à-dire, selon la définition du CRTC, d’appels qui visent la vente ou la promotion d’un produit ou d’un service ou la sollicitation d’argent ou d’une valeur pécuniaire. Les firmes de sondage d’opinion ou d’étude de marché – qui n’ont absolument rien à vendre lorsqu’elles vous appellent mais ne font que recueillir votre opinion – sont explicitement EXCLUES des règles qui régiront la LNNTE. En fait, les règles sur les télécommunications non sollicitées prévoient les exclusions suivantes :

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La représentativité des sondages Web

La représentativité des sondages Web

Dans un billet récent, j’abordais la question de la représentativité des sondages avec l’anecdote historique de l’élection américaine de 1936. Bien des années ont passé, mais l’engouement récent pour les sondages en ligne ramène cette question de représentativité à l’avant-plan. En effet, quand un sondeur constitue un panel Web en recueillant des masses d’inscriptions d’internautes volontaires pour remplir des sondages et participer à des concours, peut-il prétendre être en mesure d’en tirer un échantillon représentatif de l’ensemble des internautes? Sans doute pas…

Mais, la bonne question à se poser serait plutôt : est-ce que cette absence de représentativité pose un problème? Dans certains cas, non. Par exemple, si on cherche à obtenir l’opinion de 500 buveurs de bière sur le nouveau design d’une étiquette, la représentativité de l’échantillon n’est probablement pas une nécessité fondamentale. Comme dans le cas des groupes de discussion, on cherche davantage des résultats qualitatifs que quantitatifs dans ce type de recherche.

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Indice du commerce électronique au Québec – Avril 2008

Indice du commerce électronique au Québec – Avril 2008

En avril dernier, 14 % des adultes québécois (800 000 personnes) ont acheté pour plus de 250 millions de dollars de produits et services sur Internet, soit une moyenne de 298 $ par consommateur. C’est ce que révèle l’indice du commerce électronique au Québec du mois d’avril 2008, réalisé conjointement par SOM, le Cefrio et l’agence internet VDL2.

Les produits les plus populaires parmi les acheteurs sont les livres, revues et journaux en ligne, les vêtements, bijoux et accessoires, de même que les appareils électroniques grand public.

Indice avril 08

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