Perception des aînés à l’égard des résidences privées
La pandémie et toutes les restrictions qui l’accompagnent (confinement, couvre-feu, déplacements, etc..) ont contribué à l’isolement des aînés en 2020. Pour ceux qui vivaient dans des résidences privées à l’apogée de la crise sanitaire, ils se sont vu imposer des mesures de confinement strictes.
Conséquemment, quel aura été l’impact de la pandémie sur l’opinion générale des aînés à l’égard des résidences privées pour retraités autonomes?
L’image des résidences privées pour aînés en prend pour son rhume
La moitié des aînés interrogés affirment avoir une opinion plus négative à l’égard des résidences privées pour aînés autonomes par rapport à leur opinion prépandémique. Outre ce 53 %, notons que 44 % des personnes interrogées déclarent que leur opinion n’a pas changé.
Une gestion de la pandémie décriée
Seulement 2 % des répondants pensent que les résidences privées pour aînés autonomes ont très bien géré la pandémie de la COVID-19.
Les répondants n’ayant pas le français comme langue maternelle (70 %) se montrent beaucoup plus critiques envers cette gestion (plutôt mal ou très mal gérée, 48 % dans l’ensemble), ce qui, notamment, reflète bien la sévérité de la crise à Montréal.
Impact négatif de la COVID-19 sur les projets d’habiter en résidence
Les deux tiers des aînés interrogés dans le cadre du sondage (67 %) n’avaient aucune intention de déménager dans des complexes. La pandémie n’a donc rien changé à leurs projets d’avenir.
Toutefois, une proportion non négligeable d’aînés (19 %) ont affirmé avoir retardé leurs projets en ce sens en raison de la pandémie de la COVID-19, soit plus de la moitié de ceux qui avaient comme projet d’emménager en résidence avant la pandémie.
Perception de l’année 2020 en quelques mots
Pour résumer leur année 2020, les trois mots les plus présents à l’esprit des aînés n’habitant pas en résidence sont : confinement, solitaire et résilience. Des mots forts qui évoquent les défis engendrés par la pandémie, mais aussi la capacité de les relever.
L’image ci-après illustre les 50 mots les plus mentionnés, à l’exception des termes en lien avec la COVID-19.
Méthodologie du sondage
Ce sondage en ligne a été mené du 15 au 20 janvier 2021 auprès de 1 028 Québécois âgés de 70 ans ou plus, n’habitant pas dans une résidence pour retraités et capables de répondre à un sondage en français ou en anglais.
L’échantillon a été tiré du panel Or de SOM, lequel est constitué exclusivement d’internautes recrutés de façon aléatoire par téléphone fixe et cellulaire; il s’agit donc d’un échantillon probabiliste. Les données ont été pondérées pour refléter au mieux les caractéristiques de la population selon l’âge, le sexe et la région. La marge d’erreur maximale pour l’ensemble des répondants est de 3,6 %, ou 19 fois sur 20.