Author: Julie Fortin

Design des questionnaires web : meilleures pratiques pour limiter la non-réponse

Design des questionnaires web : meilleures pratiques pour limiter la non-réponse

Design-web2Plusieurs facteurs peuvent influencer le taux de réponse des sondages en ligne. Parmi ceux-là, un certain nombre est attribuable au design du questionnaire, c’est-à-dire à la conception de l’interface web du sondage.

Dans un récent article* de la Social Science Computer Review, deux chercheuses font le bilan de la recherche empirique sur cette question : quelles caractéristiques du design d’un sondage web peuvent contribuer à diminuer la non-réponse? Bien sûr, cela peut varier selon les contextes. Voici tout de même quelques pistes tirées de l’article.

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Synthèse de la méthodologie d’un sondage : un format intéressant pour les médias

Synthèse de la méthodologie d’un sondage : un format intéressant pour les médias

En consultant l’un de mes blogues préférés, celui de Vovici, je suis tombée sur cet encart méthodologique (voir plus bas), qui est en fait un formulaire standard de l’AAPOR (American Association for Public Opinion Research). En un clin d’œil, on a accès à tous les renseignements méthodologiques nécessaires pour comprendre la portée des résultats et évaluer la crédibilité des données présentées.

Image 6Source : Blogue de Vovici

Il me semble que ce format conviendrait particulièrement bien aux médias; tout en renseignant le lecteur adéquatement, cela montrerait un souci de préserver la rigueur scientifique…!

Peut-on être «trop» éthique?

Peut-on être «trop» éthique?

Pensée-éthique2J’en conviens, la question peut paraître étrange à première vue : comment pourrait-on être trop éthique en recherche? Évidemment, je ne remets pas en question le respect des principes éthiques de la recherche. Mais je me questionne sur la façon dont on les applique parfois – et je parle ici des principes éthiques à l’égard des sujets qui participent à la recherche (ex. : répondants). Sur le plan pratique, il arrive que la «sur-éthique» nous joue des tours.

Éthique de la recherche : les origines

Les principes éthiques qui guident la recherche aujourd’hui tirent leur origine du procès de Nuremberg (1945-1946) intenté contre les principaux dirigeants de l’Allemagne nazie. Parmi les accusés, on retrouvait plusieurs médecins ayant mené des expériences sur les détenus des camps de concentration. Le code de Nuremberg (1947), élaboré à l’issue du procès, regroupe dix principes éthiques à respecter lors d’expérimentations avec des sujets humains.

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Sondages en ligne : quels indicateurs suivre? (5)

Sondages en ligne : quels indicateurs suivre? (5)

Lunettes-suivi3Pour clore ma série de billets sur les indicateurs les plus pertinents à suivre au cours d’un sondage en ligne, je vous parle aujourd’hui du suivi des données recueillies. Ce n’est pas un indicateur au même sens que les précédents, mais il est tout aussi important, particulièrement en début de collecte.

Suivi des données

Faire le suivi des données, ça veut tout simplement dire d’examiner les réponses fournies par les répondants. Comme notre système nous permet d’accéder aux données individuelles (réponses) et collectives (fréquences) en temps réel, cette tâche est simple.

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Nouvelle tendance : échantillonnage basé sur les adresses de résidence

Nouvelle tendance : échantillonnage basé sur les adresses de résidence

Address-based-samplingDepuis environ 25 ans au Québec, on utilise la génération aléatoire de numéros de téléphone (GANT) (en anglais Random Digit Dialing – RDD) pour constituer des échantillons probabilistes. SOM a d’ailleurs utilisé cette méthode dès sa fondation en 1986.

Comme solution de rechange au RDD, une nouvelle tendance se dessine (surtout aux États-Unis pour le moment) : il s’agit de l’échantillonnage basé sur les adresses de résidence pour sélectionner les ménages qui répondront à un sondage (en anglais Address Based Sampling – ABS).

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Twitter remplacera-t-il les sondages d’opinion? Bien sûr que non

Twitter remplacera-t-il les sondages d’opinion? Bien sûr que non

logotwitterTwitter remplacera-t-il les sondages d’opinion? est le titre d’un article publié par Branchez-vous la semaine dernière. On y fait référence à une étude de l’Université Carnegie Mellon (PDF) qui, après l’examen d’un milliard de «tweets», conclut que les données publiées sur Twitter expriment les mêmes tendances que les résultats des sondages d’opinion sur certains thèmes sélectionnés.

La nouvelle a rapidement fait le tour du web. Et comme toujours lorsque des études montrent les avantages et les possibilités des réseaux sociaux, plusieurs ont sauté sur l’occasion pour annoncer la mort des sondages d’opinion. Une chose est sûre, ce n’est pas pour demain!

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«Focus» sur le groupe de discussion

«Focus» sur le groupe de discussion

Groupe-discussion-test2La revue scientifique Recherches qualitatives consacre entièrement son premier numéro de 2010 aux entretiens de groupe (groupe de discussion, focus group, entrevue de groupe…).

Je parle rarement de recherche qualitative sur ce blogue. Pourtant, ces méthodes sont très utilisées en recherche marketing et sociale. Et comme je viens d’animer une série de 12 groupes de discussion, les textes proposés par Recherches qualitatives m’ont particulièrement intéressée. Je vous en recommande d’ailleurs vivement la lecture; tous les articles présentent un intérêt! Je vous parle brièvement de trois d’entre eux qui ont particulièrement attiré mon attention.

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Résultats de sondage dans les médias : un exemple rafraichissant!

Résultats de sondage dans les médias : un exemple rafraichissant!

Loupe-graphique2Il m’arrive souvent de critiquer les résultats de sondage qui paraissent dans les médias (ici et ici par exemple). Trop souvent, la méthodologie est incomplète, trompeuse ou carrément erronée.

De plus, on commet souvent la faute de diffuser une marge d’erreur avec les résultats d’un sondage non probabiliste (ex. : sondage mené auprès d’un panel de volontaires par opposition à un recrutement de panélistes aléatoire – voir à ce sujet la recommandation de l’Association américaine de la recherche sur l’opinion publique).

Mais je lève mon chapeau à l’Agence QMI et à Canoe qui publiaient ce matin les résultats d’un sondage CROP :

Les résultats du sondage reposent sur 1173 questionnaires complétés via Internet du 19 au 24 mars 2010 dans le cadre du sondage omnibus CROP-express. Compte tenu du caractère non probabiliste de l’échantillon web, le calcul de la marge d’erreur est impossible.

C’est la première fois que je vois autant de transparence à l’égard d’un sondage en ligne non probabiliste. J’ai été très agréablement surprise, pour ne pas dire émue!

Le prétest d’un sondage en ligne

Le prétest d’un sondage en ligne

GO3-pretest-sondageJe vous ai déjà parlé en détail du prétest d’un sondage téléphonique. Mais qu’en est-il du prétest d’un sondage en ligne? Il est tout aussi important, mais se présente différemment.

Le prétest est «l’épreuve que subit la première mise en forme d’un questionnaire d’enquête ou d’un test auprès d’un échantillon réduit afin d’en déceler les défauts et d’y faire les corrections qui s’imposent.»
Source : Grand dictionnaire terminologique

Une des particularités du sondage web par rapport au sondage téléphonique, c’est qu’en plus du contenu, il faut aussi tester le contenant. En effet, le répondant doit avoir autant de facilité à lire et à comprendre les questions qu’à naviguer sur les pages web du sondage. On doit donc considérer l’ergonomie du sondage (nombre de questions par page, format et emplacement des questions, boutons, etc.) et le fonctionnement technique (chargement des pages, sauts de question, questions facultatives ou obligatoires, etc.).

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Une enquête «répondants-mystères» révèle quelques horreurs sur les panels d’internautes

Une enquête «répondants-mystères» révèle quelques horreurs sur les panels d’internautes

Detective-enqueteLa firme Grey Matter Research (Phoenix, Arizona) vient de rendre public un rapport* plutôt accablant pour certains panels d’internautes. Intitulé Dirty Little Secrets of Online Panels, le rapport présente les résultats d’une enquête «répondants-mystères» auprès de 12 panels de volontaires de grandes compagnies (internationales ou américaines), incluant des panels bien connus ici comme Harris Interactive, Ipsos (I-Say) ou Global Test Market.

Le principe du «répondant-mystère»

Grey Matter Research a inscrit plusieurs répondants-mystères à des panels de volontaires pour une période de 30 jours. [Évidemment, les panels à recrutement aléatoire sont exclus de l’étude puisqu’il est impossible de s’y joindre sans avoir préalablement reçu une invitation.] Les répondants-mystères avaient pour instructions de répondre de façon honnête aux questions posées et de noter leurs observations sur chacun des sondages.

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